Le groupe Limak accélère ses investissements en Afrique subsaharienne

Le groupe Limak accélère ses investissements en Afrique subsaharienne

Le volume économique de l’Afrique subsaharienne a été multiplié par 4 depuis 2000. Le continent, qui a les attentes de taux de croissance les plus élevées avec une croissance économique moyenne de 6% entre les années 2014-2030 parmi les économies mondiales ; Dans 24 pays de la région, ce ratio devrait être supérieur à 5 % dans la projection 2013-2030.

Selon l’AICD, 93 milliards de dollars d’investissements sont nécessaires entre 2010 et 2020 pour combler le déficit d’infrastructures entre l’Afrique et les pays en développement. Dans ce continent, l’Afrique du Sud est le seul pays avec le niveau d’infrastructure ou au-dessus des pays en développement.

D’autre part, à partir des données de la Banque mondiale, on constate que le taux d’électrification est inférieur à 50% dans tous les pays subsahariens sauf l’Afrique du Sud et le Ghana, et les dommages causés par le déficit énergétique à la croissance économique sont d’environ 3%. D’ici 2035, la production d’électricité à base de combustible de la région devrait doubler son rythme actuel (0,65 billion de kWh).

La région dispose de réserves capables de répondre aux besoins énergétiques de tout le continent, avec 8 000 milliards de m³ de gaz naturel et 75 milliards de barils de réserves de pétrole. Cette corrélation entre la réserve et les besoins est un indicateur important du volume d’opportunités.

En dehors de cela, les pays de la région ont commencé à mettre en œuvre des concessions du secteur privé pour les ports et les aéroports. La faible capacité de conteneurs et le fonctionnement inefficace des ports indiquent de fortes opportunités de croissance dans ces secteurs. L’autoroute et le rail font toujours partie des besoins croissants de l’économie de la région en pleine croissance, bien qu’ils soient encore difficiles à financer en tant que PPP.

Aujourd’hui, presque tous les pays de la région sont conscients que ledit déficit d’infrastructures et d’énergie ne peut être comblé qu’avec la participation du secteur privé, et ils élaborent rapidement leur législation à cette fin.

Une autre industrie en développement rapide de la région est le secteur du ciment, en particulier parallèlement à l’augmentation des investissements dans les infrastructures et au développement du niveau de revenu. Le volume de production du secteur a augmenté de 300 % au cours des 10 dernières années. Cependant, la population de la région, qui était de 856 millions en 2010, devrait atteindre 1,2 milliard en 2025, et la part de la région dans la population mondiale, qui est de 6 % aujourd’hui, devrait passer à 16 % en 2050.

D’autre part, c’est un autre indicateur important que la population urbaine de la région, qui est de 37% en moyenne aujourd’hui, passera à 55% en moyenne en 2050. Tous ces indicateurs, combinés à la forte croissance économique attendue à long terme, montrent clairement que la région sera l’un des plus grands marchés mondiaux pour la consommation de ciment à moyen terme. Alors que la consommation moyenne mondiale de ciment par habitant est aujourd’hui de 513 kg, ce taux est encore inférieur à 100 kg en Afrique subsaharienne.

Bien que de nouvelles capacités soient mises en service rapidement, on s’attend à ce que la consommation, qui était de 85 millions de tonnes en 2013, passe à 115 millions de tonnes en 2018 et que la tendance des prix augmente en conséquence.

Le groupe Limak, comme de nombreuses entreprises internationales nationales et étrangères, s’est concentré sur l’Afrique, en particulier la région subsaharienne. Décidant d’investir dans les pays de la Côte d’Ivoire et du Mozambique, dont l’un est la porte d’entrée de l’Afrique de l’Ouest et l’autre de l’Afrique de l’Est, le Groupe a démarré sa construction au Mozambique en mai 2015.

Les installations de broyage et d’emballage du ciment auront une capacité de production de ciment de 700 000 tonnes/an et seront construites sur un terrain de 80 000 m² dans le port de Matola de la capitale Maputo. L’installation, qui dispose d’un budget d’investissement de 40 millions d’euros, sera une importante cimenterie sur la côte de l’océan Indien avec la prochaine étape d’investissement portuaire. Limak Group, qui poursuivra ses activités au Mozambique puis en Afrique de l’Est avec la société LIMAK CIMENTOS SA, prévoit de démarrer la production en juillet 2016.

L’usine de Broyage-Conditionnement de Ciment et de Béton Prêt à l’Emploi, dont la construction a démarré en Côte d’Ivoire en décembre 2015, a une capacité de production de 1 000 000 tonnes/an de ciment et 1 000 000 m³/an de béton prêt à l’emploi, et est distante de 120 000 mètres d’Abidjan, la capitale commerciale du pays.Il est construit sur une superficie de m². Il est prévu de construire des installations de production de blocs BIMS et de matériaux de construction préfabriqués dans la deuxième phase de l’installation, qui dispose d’un budget d’investissement de 58 millions d’euros. Le groupe Limak, qui poursuivra ses activités en Côte d’Ivoire puis en Afrique de l’Ouest, avec la société LİMAK AFRIKA SA, qui a été créée, prévoit la mise en production de l’usine au premier semestre 2017.

Au-delà d’être une Cimenterie sur ce continent, ce sont les véritables atouts de la structure d’intégration verticale du Groupe Limak, qui maintiendra ouverts les canaux de croissance sur le continent africain, tant de manière organique que par acquisitions.

Il fait partie des objectifs du groupe Limak, qui se fera un nom sur le marché africain en 2017 avec ses 2 usines et sa capacité de production de ciment de 1,7Mt, de réaliser ou d’acquérir une nouvelle usine intégrée sur ce continent d’ici 2019.